Control and Inner exile of female educators during the Dictatorship of Primo de Rivera

Résumé

L'exil interne des femmes éducatrices dans les totalitarismes espagnols du XXe siècle est un axe de recherche peu étudié dans l'historiographie de l'éducation.
L'exil interne des éducatrices dans les totalitarismes espagnols du XXe siècle est un axe de recherche qui a été peu étudié dans l'historiographie de l'éducation, et il est nécessaire de s'intéresser davantage à ce type d'étude. Retrouver une conception de celle-ci comme faisant partie des trajectoires de vie des femmes éducatrices permettra d'élargir les cadres de définition de ces périodes totalitaires, à partir de l'expérience des femmes. L'objectif de cet article est d'étudier les conséquences de la dictature de Primo de Rivera sur les femmes éducatrices, en concentrant notre intérêt sur la répression et l'exil interne pendant cette période totalitaire. Notre étude prend comme point de départ le débat conceptuel sur l'exil interne comme conséquence des régimes totalitaires et leurs répercussions sur les éducatrices. L'analyse de la recherche montre les mécanismes de réaction de certaines enseignantes face au contrôle, au caciquisme et au punitivisme qui s'exerçait sur la profession enseignante pendant ce régime. En même temps, elle nous a permis de démontrer avec quelques exemples le contexte oppressif du collectif d'enseignantes, en contribuant à la reconstruction de certaines trajectoires pendant l'exil interne de deux enseignantes : Gloria Giner et Concepción Alfaya.