El pro-feminismo de las Églogas VII y VIII de Juan del Encina: la bella y discreta Pascuala
DOI:
https://doi.org/10.5944/epos.31.2015.17349Palabras clave:
pastora, pro-feminismo, égloga, amor cortés, Juan del Encina, pastoure/bergère, pro-féminisme, églogue, amour courtois,Resumen
En las Églogas VII y VIII de Juan del Encina, asistimos a una defensa de la mujer totalmente inédita; acorde con el mayor protagonismo de ésta dentro de la corte y con la consolidación de un modelo pastoril que aúna lo tradicional y la influencia humanista. Pascuala supera, así, sus modelos literarios (la pastorela y la serranilla) y nos sorprende con su discurso libre y autónomo —capaz de evolucionar formalmente—, su contagioso optimismo y su belleza no sólo externa, sino también interior. Su amor constante y sincero la iguala a su congénere masculino y la alza como vencedora sobre la larga y vieja guerra medieval de sexos, solidarizándose con las autoras de la Querelle y mostrando una visión positiva y moderna de la mujer.
Les Églogues VII et VIII de Juan del Encina, constituent une défense des femmes absolument inédite, en relation avec la réussite des dames dans la cour et la consolidation d’un masque bucolique, qui lie la tradition avec l’influence humaniste. Pascuala dépasse ses modèles littéraires (la pastourelle et la serranilla) et surprend avec un discours libre et indépendant —capable d’évoluer—, un optimisme contagieux et une beauté non seulement externe, mais intérieure. L’amour fidèle et sincère l’égalise à son congénère masculin et lui offre un triomphe sur la longue et vieille bataille des sexes au Moyen Âge. Pascuala se fraternise avec les écrivains de la Querelle et rend une nouvelle image de la femme, beaucoup plus positive et moderne.